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Resocialisation “loin de la ville”

Résidence semi-rurale, Courcelles la Roue.

Le centre de Courcelles La Roue, à 70 km de Paris, en Seine-et-Marne, offre, clans un cadre familial, des possibilités de resocialisation, d’adaptation et de logement à des jeunes désireux de s’éloigner de leur environnement habituel.

Le Semoir à la Ferté-sous-Jouarre

Regroupe des activités salariées adaptées a des jeunes n’ayant que peu de contacts avec la vie active et peut recevoir 20 a 30 personnes.
Les chantiers, du simple défrichage de jardin à la maçonnerie, plomberie ou peinture, sont à la fois adaptés et valorisants.
La ferraille et la brocante introduisent une dimension d’aventure en même temps que la reconnaissance des jeunes par le voisinage.
Différentes sortes de loisirs sont apprécies des jeunes (équitation, canoë-kayak, séjour de neige, weekend de ski, camps itinérants en mobylette).

Équipe d’éducateurs de quartier-ateliers

Club et équipe de prévention (Association Le Pont-loi 1901) Place St Michel, des adolescents et jeunes adultes transitent ou séjournent sur ce quartier, à la recherche de leur identité.
Une équipe d’éducateurs se propose de les rejoindre dans les lieux qu’ils fréquentent ou à la permanence qu’ils tiennent place Saint-Michel.

Cette équipe d’éducateurs offre:

– une écoute, des entretiens et, au besoin, un accompagnement individuel,
– des informations « sociales »,
– des consultations « médicales »,
– des consultations « juridiques »,
– des activités, notamment un groupe d’expression théâtrale et un atelier aux possibilités diverses : production artisanale, expression orale, écrite et graphique (dans un projet de pré-formation).

ASSOCIATION “LE PONT” : les activités

Association Le Pont

L’association Le Pont (7, rue de l’Abbaye 75006 Paris), régie par la loi 1901 (JO. du 5 mars 1971), exerce ses activités depuis 1971.
Un premier agrément d’équipe de prévention lui a été accordé en août 1971 et reconduit le 12 décembre 1974 et le 23 mars 1976.

Ses ressources viennent d’organismes variés, toujours sous forme de subventions ou dons. La Préfecture de Paris (Aide Sociale à l’Enfance) prend en charge, pour son compte, chaque année, plus de la moitié de son budget prévisionnel, le Ministère de la Santé, la Caisse d‘Allocations familiales, le Ministère de l’Éducation et quelques donateurs privés
concourent également au financement de l’Association.

Association « Le Pont »

Cette Association gère trois types d’activités:

« L’équipe de Quartier » fonctionne au Quartier Latin et assure des permanences deux fois par semaine, place Saint-Michel (1).
Un atelier d’artisanat dans Paris fait partie intégrante du Club de Prévention (1)
Une résidence semi-rurale près de La Ferté-sous-Jouarre offre non seulement un hébergement mais des activités (atelier de sous-traitance ou chantiers).
Ce Centre reçoit en priorité les jeunes de Paris envoyés par le C.T.E, ou par l’équipe de quartier. Elle accepte des jeunes d’autres institutions.

”L’ABBAYE”

Claude Orsel

Parmi les premières initiatives en direction des toxicomanes entre L’Abbaye. Crée en 1969 sur l’initiative du Dr. Claude Orsel, avec le support du dispensaire d’hygiène mentale du 6ème arrondissement de Paris (politique de Sectorisation de 1960), le centre de l’Abbaye est la première structure pour toxicomanes de la rue (libre accueil inconditionnel, Free-Clinic)

La « free clinic » de L’Abbaye (mise en place en 1969, sur le modèle de la Free Clinic de Haight Ashbury, à San Francisco fondée par David E.Smith), commence à accueillir une population de jeunes marginalisés, très souvent en rupture avec leurs familles.Les problèmes de santé sont déjà très présents, liés à des conditions d’hygiène défectueuses : maladies somatiques, blessures, urgences médicales diverses, mais aussi mauvais « trips » et « descentes d’acide ».

Lettre de David & Alice Smith 1973 adressée au docteur Claude Orsel

A contrario de ce qui se passe dans la plupart des centres d’accueil, l’Abbaye associe dès cette époque une offre de soins somatiques à une prise en charge de nature psycho-thérapeutique. À partir de 1972, les parents viennent frapper à la porte de l’institution. Souvent confrontés à la « fugue » de leur fils ou de leur fille, ils sont à la recherche d’informations en même temps que d’une aide et d’un soutien.

À l’époque, le grand public ne dispose d’aucune information sur les drogues.L’inquiétude des parents est à la mesure de la nouveauté du phénomène. Elle est renforcée par le traitement des médias : « la drogue », assimilée à un « fléau social » est diabolisée. Dans le même temps, les jeunes qui sont pris en charge se plaignent de cette intrusion des parents dans un lieu qu’ils considèrent comme leur étant destiné. Cette situation conduit l’équipe de l’Abbaye à mettre en place « un lieu spécifique de parole et d’écoute capable de prendre en compte la souffrance du couple parental, de la famille » (L’Orangerie). Il faut tout à la fois informer les familles et les aider à mieux faire face aux difficultés qu’elles rencontrent.

(Texte d’après le site F.I.R.S.T)

La parution entre 1982 et 1985 de 9 cahiers « Les Cahiers de l’Abbaye », permet de mieux découvrir l’association.

Thèse de Claude Orsel – Doctorat en médecine (1968)

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